• Véhicule autonome, la voiture de demain !

Depuis plus de 300 ans, le secteur de l’automobile n’a cessé d’évoluer pour s’adapter aux besoins des automobilistes. Véhicules hybrides et 100 % électriques font déjà parties intégrantes de notre quotidien ! Et si la prochaine étape serait le lancement d’une voiture 100 % autonome ?
Avatacar revient avec vous sur le principe de l’automatisation et sur l’avenir de cette mobilité !

Qu’est-ce qu’une voiture autonome ?

Un véhicule autonome se définit comme un véhicule auquel tout ou partie des tâches liées à la conduite ont été déléguées. Ce programme d’intelligence artificielle permet au conducteur de se laisser totalement conduire par son véhicule puisque la voiture se charge de gérer la direction, le freinage, d’activer les clignotants, d’accélérer… En bref la voiture conduit à votre place !
Néanmoins, lorsque la délégation de la conduite est partielle, le conducteur devra intervenir dans certaines situations.

Les différents niveaux d’automatisation de la conduite

Afin de mieux comprendre les différents niveaux d’automatisation de la conduite, la SAE (Society of Automotive Engineers) a élaboré une classification. Cette classification comprend 6 niveaux :
• Niveau 0 : aucune assistance à la conduite de la part du véhicule.
Le conducteur humain doit réaliser l’ensemble des tâches liées à la conduite.
• Niveau 1 : le conducteur bénéficie d’une assistance à la conduite.
Le véhicule est équipé d’un système d’assistance au freinage (ABS, ESP, freinage automatique d’urgence), d’un système d’aide au maintien des distances (ACC), d’un système d’aide au stationnement (Park Assist). Néanmoins, le véhicule ne pourra pas utiliser l’ensemble de ces commandes au même moment.
• Niveau 2 : le conducteur bénéficie d’une autonomie partielle à la conduite.
Le véhicule peut gérer plusieurs commandes en simultanée. Le conducteur doit cependant contrôler le système à tout moment, surveiller l’environnement de la voiture et être en capacité de reprendre les commandes si nécessaire.
• Niveau 3 : le conducteur bénéficie d’une autonomie conditionnelle.
Le conducteur du véhicule peut dans certaines situations lâcher le volant. Au même titre que le niveau 2, le conducteur devra être en mesure de reprendre le contrôle lorsque le système le demandera.
• Niveau 4 : le conducteur bénéficie d’une grande autonomie.
Le véhicule peut se déplacer sans avoir recours à une intervention humaine. Il devra uniquement reprendre le contrôle dans certaines situations comme des conditions météorologiques difficiles ou une dégradation majeure de la chaussée.
• Niveau 5 : le conducteur bénéficie d’une autonomie complète du véhicule et aucune intervention humaine n’est requise.

Comment fonctionne une voiture autonome ?

Pour qu’une voiture autonome puisse fonctionner, celle-ci est équipée de nombreux capteurs et logiciels, tels que :
• Des caméras permettant d’identifier les feux, les panneaux, les marquages au sol, les autres automobilistes et autres éléments physiques pouvant intervenir et interpeller le conducteur lors de la conduite ;
Différents types de radars : radar lidar (permettant de repérer les autres véhicules), radar longue portée (permettant d’établir la position et la distance des autres véhicules), des capteurs à ultrasons (détectant les obstacles proches)
• Un GPS qui permet de localiser le véhicule dans l’espace et d’établir les meilleurs itinéraires possibles.

Les caméras et les nombreux radars présents tout autour du véhicule vont scanner en permanence l’environnement dans lequel évolue le véhicule. Pour une efficacité optimale, ces capteurs agissant comme de véritables « yeux » pour le véhicule, doivent être dans un état irréprochable.
Une fois les informations récupérées, celles-ci sont transmises au logiciel informatique du véhicule autonome, faisant office de « cerveau » pour la voiture. Les informations sont analysées pour que le véhicule puisse s’adapter en permanence à l’environnement dans lequel il évolue (freiner, accélérer, changer de direction, éviter un obstacle…). Cette prise de décision est possible grâce à l’intelligence artificielle dont est dotée le véhicule.

Quel avenir pour les véhicules autonomes en France ?

La France est le premier pays Européen ayant établi un décret afin d’encadrer la conduite des voitures autonomes. Le décret, paru le 1er juillet 2021, définit la responsabilité du conducteur et des véhicules autonomes lorsqu’intervient un sinistre impliquant un véhicule autonome.
A partir de septembre 2022, les voitures autonomes de niveau 3 auront l’autorisation de circuler sur les routes françaises. Les conducteurs de ces véhicules pourront dans certaines situations conduire « sans les mains ». Cependant, cette conduite est autorisée dans certaines conditions :
• Sur les voies ou il n’y a pas de piétons ou cyclistes ;
• Sur les routes possédant un séparateur de voie entre les différents sens de circulation ;
• Sans dépasser une vitesse réglementaire, soit une vitesse supérieure à 60 km/h.

L’Union Européenne, quant à elle, autorise par le biais de l’article 34-Bis de la convention de Vienne, la conduite de niveau 3 depuis le 14 juillet 2022. Il est important de noter que chaque pays aura le choix d’autoriser ou non la conduite autonome de niveau 3 sur leurs routes nationales.

Quels sont les avantages de conduire des voitures autonomes ?

Les voitures autonomes pourraient considérablement changer le quotidien des automobilistes. Parmi les nombreux avantages de ce nouveau mode de mobilité, nous retrouvons :
La réduction du stress chez le conducteur
Les conducteurs n’auront plus à se soucier d’être concentrés de manière permanente sur leurs trajets puisque l’ensemble des commandes de conduite seront réalisées par le véhicule.
La diminution du nombre d’accidents
90% des accidents seraient liés aux facteurs humains d’après un certain nombre d’études. Les véhicules autonomes pourraient être la solution et ainsi réduire de 72% le risque d’accident.
Une amélioration de la mobilité chez les personnes en situation de handicap
Les personnes à mobilité réduite pourraient acquérir plus d’autonomie grâce aux véhicules autonomes et ne seraient pas contraintes de passer par des services tiers tels que les taxis par exemple.
Une conduite moins onéreuse
La technologie utilisée par les véhicules autonomes permet d’établir les itinéraires les plus courts et d’optimiser la conduite permettant ainsi de limiter les dépenses en carburant.

Qui sont les fabricants des voitures autonomes ?

Plusieurs acteurs se sont lancés à la poursuite de vendre des voitures autonomes, parmi lesquelles nous pouvons citer :
Toyota : Toyota propose son modèle Mirai dans une version de conduite autonome de niveau 2 aux Etats-Unis au prix de 59.980 €
Mercedes : Mercedes commercialisera 2 de ces modèles, à savoir la Classe S et le modèle électrique EQS doté du système « Drive Pilot ». Ce système est classé au niveau 3 de l’automatisation, ce qui permettra au conducteur de lever les mains du volant et de ne pas poser les yeux sur la route dans certaines situations.
Tesla : Bien que l’entreprise soit pionnière de la mobilité électrique et autonome, Tesla ne commercialise pour le moment que des véhicules autonomes de niveau 2. Le conducteur devra de ce fait superviser l’ensemble des opérations du tableau de bord de son véhicule et être attentif de manière constante.
Volkswagen : En partenariat avec l’équipementier automobile Bosch, Volkswagen souhaite mettre au point des systèmes autonomes de niveau 2 et 3 dès 2023.

D’autres entreprises investissent et travaillent au développement intensif de voiture autonome telles que Google, Hyundai, Amazon, Ford, Apple, Nissan ou encore Uber.

Questions fréquentes :

Comment fonctionne un véhicule autonome ?

Un véhicule autonome est un véhicule motorisé particulier puisqu’il est capable de circuler sans l’intervention de l’homme grâce à un système de pilotage automatique complexe dans un environnement de conduite normal.


Quelle est la voiture la plus autonome ?

À la suite d’un test pour évaluer l’autonomie des véhicules, le Hyundai NEXO est parvenu avec succès à réaliser le test en tant que véhicule autonome de niveau 4. C’est-à-dire que le véhicule ne nécessite aucune action ou supervision de l’homme. L’homme devra simplement intervenir lors d’une météo défavorable ou dans un environnement inhabituel.


Quel est le prix d'une voiture autonome ?

Il existe différents types de véhicule autonome et différents prix. Le prix de la Tesla Model S se situe entre 62.000 à 76.000 €. L’autonomie de la Tesla S est complète, mais elle n’est disponible qu’avec des fonctionnalités limitées dans la majorité des pays actuellement. Le prix de la Mercedes-Benz se situe entre 80.000 et 100.000 €.

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